中国新时期文学 zhongguo xin shiqi wenxue (post-1976)
La littérature de « la nouvelle ère » est une étape importante dans le développement de la littérature contemporaine en Chine. Il se réfère aux activités créatives des écrivains chinois après 1976 qui sont lancées après la Révolution culturelle.
Dès 1976, suite à l’arrestation de la Bande des Quatre, et en particulier suite aux remous du onzième comité central du Parti communiste chinois de décembre 1978, « les erreurs de gauche » commises au cours de la Révolution Culturelle sont fortement critiquées.
Les décisions politiques et stratégiques prises ce congrès penchent alors vers l’idée de « la modernisation socialiste ». La littérature est alors également considérée et subira ce nouveau changement historique.
Cette littérature a une valeur de catharsis collective et est encouragée par Deng Xiao Ping, dans l’espoir qu’une nouvelle de dénonciation soit mise en place contre les opposants aux nouvelles directives du parti.
Il laisse alors les publications suivre leur cours, au bénéfice des réformateurs. Les auteurs de la littérature de cicatrice sont autorisés à écrire, à condition de préserver la mémoire de Mao, tout en dénonçant les vicissitudes de la Bande des quatre.
Tous ces textes ont pour caractéristique de se terminer de façon positive : une porte ouverte sur un avenir radieux. Lu Xinhua, Zhao Zhenkai, Zong Pu et Wang Meng écriront dans ce sens. Certains questionneront également le statut de l’individu.
Ils accordent de l’intérêt à des formes et des techniques qui sont « nouvelles » pour la Chine communiste. Ils renouent avec l’audace des auteurs des années 30, ils dotent leurs personnages de monologues intérieurs de façon à donner une image plus complète et complexe de ces personnages et de l’individu. Ce sont les précurseurs en Chine du roman de conscience (意识流小说 yishiliu xiaoshuo). Plus tard, se posera la question de l’utilité de donner aux personnages, une vraie profondeur de pensée et de personnalité.
Cependant le Printemps de Pékin commence fin 1978, poussé par un mouvement contestataire contre les crimes de la Révolution Culturelle. Nombres d’étudiants, d’intellectuels, mais aussi de gens de classe populaire manifestent de façon régulière à Pékin pour dénoncer ces faits. Le mur de Xidan sera surnommé le mur de la démocratie, en tant que support aux 大字报 dazibao (littéralement affichage aux grands caractères). Ainsi se tiennent régulièrement des réunions en faveur de la liberté démocratique, du respect de l’individu et de la propriété.
Seront créer à l’occasion des journaux non officiels comme : Le Printemps de Pékin (北京之春 Beijing zhi chun) , Aujourd’hui (今天 jintian) ou même Tribune du 5 avril qui publiront des essais d’art, des poèmes et des nouvelles avec comme thème principal la liberté. Jusqu’à fin 1979, cette relance de la création artistique sera particulièrement riche; et très régulièrement, les textes, initialement écrits sur les dazibao, seront repris dans des journaux à échelle nationale.
(En construction)