Grands Hommes

De nombreux personnages se sont illustrés à travers l’histoire chinoise par leurs exploits, leurs voyages, leurs succès. En voici une courte liste non exhaustive :

Xuan Zang :

Xuanzang (Hsüan-tsang) fut un moine bouddhiste chinois qui entreprit entre 629 et 645 un prodigieux pèlerinage à la recherche des textes d’origine du bouddhisme en inde, les traduisant du sanskrit en chinois. Ses traductions auront une grande importance sur l’évolution du bouddhisme dans son pays. Il est de ce fait considéré comme un personnage historique de grande importance et comme tel est le personnage central de nombreuses œuvres littéraires dont le fameux « La Pérégrination vers l’Ouest ». 

Yong Le :

En 1402, le prince Zhu Di s’empare du pouvoir en Chine et devient le nouvel empereur sous le nom de Yongle (ce qui signifie « Joie éternelle »). Troisième souverain de la dynastie Ming, Yongle se retrouve à la tête du pays le plus avancé de la Terre. Mais il a fort à faire : rétablir la paix dans l’empire en chassant les envahisseurs étrangers, reconstruire l’économie ravagée par les guerres et affirmer la puissance de la Chine à la face du monde. La réussite de ce programme ambitieux est symbolisée par la construction, à Pékin, d’un gigantesque palais impérial, la fameuse Cité Interdite.

Lao Zi :

Père présumé de la philosophie taoïste et du Dao De Jing, Lao Zi est un personnage important dans le patrimoine culturel chinois. Il aurait rencontré le sage Confucius, lequel serait resté sans voix suite à leur entretien. Laozi aurait été archiviste et astrologue pour les empereurs de la dynastie Zhou (690 et 705 avant J.C) durant quelques années. Mais face aux problèmes de pouvoir de la dynastie Zhou, Laozi quitta l’actuelle province du Shaanxi pour aller vers l’ouest. Une riche iconographie illustre la traversée de Laozi sur le dos d’un boeuf noir parcourant l’Empire.

Lao She :

Aussi à l’aise dans la littérature dite « populaire » (minjian wenxue), que dans la littérature tout court, Lao She est un des rares grands écrivains de la Chine moderne à avoir pratiqué presque tous les genres littéraires. Mais les deux domaines où son sens de l’observation, son humour si particulier et sa maîtrise de la langue se sont le mieux exercés ont été successivement le roman et le théâtre.

Mo Yan :

Né en 1955 de parents cultivateurs dans la province du Shandong, dans l’est du pays, Mo Yan, de son vrai nom Guan Moye, est contraint en pleine Révolution culturelle de quitter l’école à 12 ans pour travailler dans les champs puis à l’usine. Cette enfance douloureuse va inspirer ses textes, qui traitent de la corruption, de la décadence de la société chinoise, de la politique de planification familiale et de la vie en milieu rural. Le prix Nobel de littérature lui a été attribué en 2012.